Hésitante entre silence et oubli, devenir et immortalité figée, les éléments se tiennent ici immobiles quand le battement régulier de leur existence naissante disperse lentement les échos.
Il n'y a pas de chemin, écrit le poète. Le chemin se construit en marchant. Qui est, en ce cas, le marcheur invisible ? Qui, de ses pas, peut dessiner l'ombre sinueuse, pareille à une âme égarée ? Un peintre conteur, las des certitudes et des mots pour les dire, aux routes sages préférant les sentiers vagabonds.